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Publié le 20 Mai 2013

 

                                

 

Jérusalem


Malgré un mode de vie différent, et le fait qu'elles ne se connaissent pas, deux jeunes filles sans le savoir, partagent une histoire commune à Jérusalem. 

 

La première est juive, d'origine polonaise, née et élevé à New York. Suite aux attentats du 11 Septembre, sa mère et elle devront quitter les États Unis, pour se réfugier dans la ville de Jérusalem.  À leur arrivée à Jérusalem, elle se sent comme une étrangère dans ce nouveau décor, totalement différent de celui qu'elle avait l'habitude de fréquenter. C'est grâce à sa curiosité que vous aurez l'opportunité de visiter les différents quartiers de Jérusalem. Qui dit nouvelle ville, dit nouveau départ. Elle devra alors tout recommencer à zéro, en s'adaptent à un milieu qui lui est totalement imposé. Cette fille s'appelle Sarah et a dix sept ans. Malgré son jeune âge, elle va essayer de comprendre, en analysant  les choses de sa vie.

 

La deuxième s'appelle Leïla. Une jeune fille mystérieuse, âgé elle aussi de dix sept ans. Elle vie dans un camp envahi par une angoisse, et un martyre quotidien. De multiples attentats, et de nombreux bombardements, sont les éléments qui marquent chaque jour sa vie. De plus, celle-ci subit une pression permanente de soldats très méprisant, et autoritaires envers elle et sa famille. Rêves, évasions et prières seront ses seuls soutiens dans cette terreur. 

 

P A R T A G E est un mot que nous pouvons analyser de deux manières. Tout d'abord en lisant ce livre nous sommes comme des témoins de la vie quotidienne de chaque personnage. Nous partageons donc en quelque sorte, cette histoire avec elles. Par la suite nous découvrons qu'en réalité ces jeunes filles partagent une histoire à l'origine d'un conflit entre Arabes et Juifs. Une histoire qui dure depuis longtemps, et qui marque de nombreuses générations. 

 

À propos du roman Partages de  Gwenaëlle Aubry 

Syntie 1A. Littéraire

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Publié le 17 Mai 2013

 

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"Un partage, deux histoires.."

 

Partager, voilà le mot qui convient pour décrire le roman que nous écrit Gwenaëlle Aubry. Sarah, 17 ans, jeune juive d'origine polonaise élevée à New York, et Leïla, 17 ans également, qui a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie, nous font partager leurs histoires si différentes, mais pourtant si proches...

A commencer par leur pays d'origine, Israël, où l'une s'était réfugiée après les attentats du 11 septembre 2001, tandis que l'autre tentait de fuir la Cisjordanie. A Jérusalem, comme dans la rue Al-Sislila, où tout commence, se déroule à cette époque la Seconde Infatida, et à travers ce roman sous forme de journal intime, elles nous racontent leurs journées, leur marche qui va les conduire l'une à l'autre, les amener à découvrir leur destin commun.

 

Cette histoire est touchante, notamment quand on voit la volonté inébranlable de Sarah et Leïla de briser le Mur qui les sépare, qui les empêche de se rencontrer. Les familles sont si différentes ; dans leurs modes de vie, leurs cultures, leurs religions... Mais si proches grâce aux jeunes filles. Je conseillerais ce livre aux adultes ou bien aux adolescents à partir de 16 ans, qui sont pour moi les seuls à pouvoir comprendre la dureté pourtant si réelle de ce roman.

 

Elodie, 1A, à propos du roman Partages, de Gwenaëlle Aubry

 

 



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Publié le 17 Mai 2013

 

 

      Elle est jeune. Il est vieux. Elle est ambitieuse. Lui, est dans le métier depuis la naissance de l'entreprise ; on l'appelle l'« ancêtre ». Elle a pour mission de virer cet homme plus âgé qu'elle et bien plus expérimenté. Lui, ne veut quitter pour rien au monde ce travail qui, au fil des années, est devenu le reflet de sa vie : une vie de solitude. On ne peut que séparer ces destins bien différents. Pourtant, la réalité est toute autre et finit par les rapprocher au fur et à mesure que leurs histoires évoluent...

      La beauté de ce roman réside en sa qualité et son choix d'écriture. En effet, Thierry Beinstingel place le lecteur en position de témoin, un témoin proche de ces personnes dont on ne connaît pas le nom. L'écrivain met clairement en parallèle deux destins grâce au système de narration adopté. Ainsi, il associe le vouvoiement à cet homme ne vivant que pour son travail et le tutoiement à cette femme dont la seule prétention est de vouloir réussir dans la vie. On finit vite par s'identifier à ces deux personnages fictifs qui en réalité pourraient être ces hommes et ces femmes que l'on voit au quotidien, sans y prêter attention, ou bien encore nous-mêmes.

      « Est-ce que tout pourrait s'arrêter là ? » C'est la question inévitable que se pose chacun d'entre nous à un moment de notre vie où l'avenir est incertain, particulièrement dans le monde du travail. À l'image de Rimbaud, ces deux personnages sauront braver l'interdit et oser dire non. Gardant un œil sur leur passé, ils évolueront dans ce parcours semé d'embûches qu'est la vie où nombreuses sont les remises en question. Nous assistons ainsi aux joies, aux peines, aux déceptions, aux envies ou encore aux attentes de deux personnes profondément attachantes.

      Dans ce roman, Thierry Beinstingel nous invite à découvrir le monde du travail dans lequel on vit de manière humaine et sincère sans porter de jugements. Il nous incite également à réfléchir sur le sens que l'on veut donner à nos vies. Doit-on suivre un parcours exemplaire et pourtant n'éprouver aucun plaisir à exercer notre métier ? Ou au contraire suivre une autre voie au risque d'y laisser du temps, de l'énergie et pourquoi pas même de l'argent, mais finir heureux de faire ce que l'on aime au plus profond de soi ? Ce livre nous oblige à penser comme cette femme et cet homme, à se demander quoifaire à un moment où notre vie peut prendre un tournant décisif.

      On sort de ce roman déterminé ; la réussite et le bonheur ne dépendent que de nous-mêmes, tel est le message que cet auteur du XXIème siècle veut nous faire passer.

 

 

                     À propos du roman de Thierry Beinstingel intitulé Ils désertent,

                                                                                      Julie Q, 1ère A littéraire.

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Publié le 17 Mai 2013

 

    Pim découpe, Pim désosse, Pim s'enivre de l'animal et le tue. C'est une écriture fine, mais qui détaille en grandeur nature, une écriture qu'adopte Joy Sorman dans son nouveau roman intitulé Comme une bête.
    Peut-on appeler ce roman une histoire ? Pas vraiment : disons que ce livre nous plonge dans cette chute qu'est la descente vers la folie, et l'obsession de la viande dont la victime est Pim. Pim, ce jeune apprenti boucher banal, celui que l'on croise dans la rue sans y prêter attention ; Pim, à la vue duquel on ne se retourne pas.
    Dans ce roman, on lit la viande, on mange la viande, on aime la viande et celle-ci vient à nous écœurer. On est alors emporté nous aussi par la folie de la viande,  de la bête tout comme Pim, ainsi que l'auteur, qui plonge elle-même dans cette obsession. L'obsession du découpage excessif et sanguinaire de ce roman à sujet particulier. Dans ce livre, on retrouve des zestes de documentaires, d'histoires sur l'agriculture ainsi que sur le vieux métier artisanal du boucher, les pensées et les actions de notre héros sanguinaire, ainsi que celle de Joy Sorman, absorbée par son propre roman. Ce livre est un brouhaha, un écho qui perdure, qui s'amplifie mais qui reste sur le même objectif, la même idéologie : nous faire voir la viande comme on verrait un être cher. Idée saugrenue et complètement folle, mais on est vite prit au piège. On remet alors la place de l'animal dans la société : ce même animal que l'on adopte, que l'on aime, que l'on engraisse et que l'on dévore, goulûment. Aimer la bête au point de la manger ? Terrible ironie du sort.
    Lorsque l'on repose ce livre, c'est le malaise qui s'installe : qu'est-ce que l'on va manger ce soir ? Une côte de bœuf, un rôti de porc, ou bien la pauvre bête sauvagement tuée ? Et d'ailleurs, le terme « tuer » convient-il vraiment ? Ne devrions-nous pas dire « assassiner » ?
    Un livre dérangeant, qui nous retourne le cerveau, qui fait de l'Homme une espèce peu scrupuleuse face à la mort des bêtes. Un roman qui nous laisse sur notre faim.

 

 

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Comme une bête, Joy Sorman - Pauline 1A

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Publié le 17 Mai 2013

Un titre intrigant.

 

Derrière se cachent Mathieu et Libero, deux grands gamins qui ont grandi ensemble en Corse. Un jour, une décision. Ils reprennent le bar du coin qui est à la dérive. Pas si facile quand on est aussi jeune et pas assez mature, même entouré de sa famille et de ses amis. Là commencent des retours dans le passé, voyages au cours desquels on apprend à mieux connaître Marcel, touchant grand-père de Mathieu, qui nous confie une partie de sa jeunesse et de sa vie d'adulte. On fait aussi la connaisance d'Aurélie, grande soeur de Mathieu, et de l'homme qui partage sa vie. Pourtant tout nous ramène toujours au bar. Pas si féérique que ça d'ailleurs. Après la joie du début font surface disputes, tensions et règlements de compte. Mais alors pourquoi les clients sont-ils toujours là ? Pour les caresses d'Annie, les chansons de Pierre-Emmanuel, le sourire d'Izaskun ou encore la naïveté et la timidité touchante de Virgile. Pour la vie, présente dans les rires rauques et gras, pour le pastis qui coule sans fin dans les verres, pour l'amour qu'on retrouve dans certains regards, pour la haine que l'on devine dans les coups de poing quotidiennement échangés.

 

Mais alors, quel rapport avec le titre ? A vous de le découvrir. Avec une plume sans retenue, un vocabulaire cru et sans non-dits, Jérôme Ferrari nous rapporte au fil des jours tout ce qu'a vu le bar. Des scènes de vie et parfois de mort, des destins croisés, emmêlés, qui se défont parfois. Sombrant régulièrement dans le genre vulgaire, ce livre ne plaira sûrement pas à tout le monde, et sans savoir pourquoi, on sait déjà que l'auteur s'en moque. Il nous bouscule tout au long du livre, il ne nous ménage pas, nous contant des détails sordides, intimes, dérangeants, nous balance tout à la tête. Et si on n'est pas content, c'est pareil.

 

A propos du Sermon sur la chute de Rome.

Julie, 1A.

 

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Publié le 17 Mai 2013

Quel Trésor !

Gaspard-Marie Janvier

 

 

Tous les livres racontent une histoire, mais chacun raconte la sienne. Elle peut être réelle ou imaginaire, mais les auteurs essaient de nous plonger dans leur aventure, dans leur univers.

« Laisse les morts enterrer les morts » ainsi débute le roman de Gaspard-Marie Janvier, paru au éditions Fayard. Au départ, le lecteur n'y voit qu'une simple phrase mais c'est aussi un passeport vers une aventure prometteuse qui vous emmène dans un monde à part.

 

Il était une fois,

Un jeune homme prénommé Blair qui, dès les premières pages, nous fait découvrir son rêve: trouver le secret de l'île au trésor. Dans cet univers ou l'argent surpasse tout espoir, Blair croit en la possibilité de sauver sa famille de la faillite. Ce personnage, habitué aux mauvaises nouvelles en cascades, est bien déterminé à prouver que la carte, qui est en sa possession, est bien celle dessinée par R.L Stevenson.

Le parallèle entre son rêve et son devoir est très étendu. Si être l'héritier d'un éditeur Écossais l'oblige à « flatter un petit paon comme s'il était le roi de la basse-cour de peur de le voir filer chez le fermier voisin », David Blair est davantage tourmenté par la succession de son père. Mais cette carte, qui aurait servit de modèle au roman « L'île au trésor », est elle une arnaque ? Ou un incroyable signe du destin ? Les experts ne sont guère optimistes pourtant la carte serait authentique à « 75% ». Mais David Blair n'est « pas assez rationaliste pour croire au hasard ». Il décide de se rendre sur L'île de Farà dans l'archipel des Hébrides en Écosse. Une île aride, ou résident des habitants peu communs qui se retrouvent chaque soir dans le « Lord of the Isles », pub et hôtel local. Une île semblable à « un paquebot échoué que ses matelots continuent d'entretenir, contre vents et marrées, attendant qu'une eau vive relâche enfin l'épave. »

 

 

    Jusque là, l'auteur nous promet une belle aventure, entourée de personnages attachants et mystérieux comme Warluis, l'aviateur Français qui « charmé par l'île et ses habitants, avait décidé d'y demeurer ». On s'attend à vivre un voyage incroyable mais quelle erreur !   

L'idée de départ est pourtant originale et épique mais, l'histoire manque de rythme. Les phrases sont, certes, courtes mais trop compliquées. Le lecteur se perd dans les anecdotes et cherche à tout prix les liens conducteurs de l'aventure dans laquelle Blair souhaite l'emmener. Malgré, des paysages enchanteurs et des scènes qui valent le détour (comme les vols en avion avec Warluis), la quête du trésor ne décolle pas du sol.

Le lecteur pense que le vent va tourner mais il reste à l'ouest. De plus, la forte présence de liens farfelues n'aident en rien la progression de l'intrigue, pourtant bien pensé. Ce roman, aux allures de récits de voyages, est principalement destiné aux garçons. Pour commencer, le livre est dédié « à tous les fils à leur père », et puis il y a les grandes descriptions ou se trouvent des « carcasses de véhicules » et autres thermes techniques.

 

Suivre les traces de Stevenson semble un travail plus dur que prévu pour l'auteur qui arrive tout de même à introduire des citations réussies comme celle qui dit que « le sombre océan, ou l'esquif s'aventure, t'épouvante et te plait ». L'acheteur hésitant lira certainement la quatrième de couverture et sera tenté de participer à cette aventure. Patience et détermination seront ses armes pour venir à bout de ce livre et de son mystère.

On admire tout de même la prise de risque prise par l'auteur. Gaspard-Marie Janvier doit en avoir que faire des mauvaises critiques: « Je les broie comme la poussière qu'emporte le vent, le les dissipe comme le fer qui ronge la rouille ».

FIN ...

 

Aziliz, 1ère A Littéraire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 17 Mai 2013

Critique littéraire

 

Qui l'aurait cru ?

 

 

http://www.franceculture.fr/sites/default/files/2010/04/23/62161/images/Joy%20Sorman.jpg?1347635681

http://3.bp.blogspot.com/-aj6gOUTPXnc/UE7VGMboB4I/AAAAAAAAF4Q/adFfXzsDBN8/s1600/Comme+une+bete,+Joy+Sorman.jpg

 

Je n'aurais pas cru que cette femme très classe au sourire malicieux puisse écrire un livre aussi violent. Comment a t-elle pu nous plonger dans cette histoire de chair et de sang ? Bien qu'elle évoque un fait divers paru dans un petit journal breton parlant de viande et de drogue , les raisons pour laquelle Joy Sorman a écrit ce livre restent tout de même très mystérieuses.

 

 

On sait que dans ce livre il est question d'un adolescent , Pim. Un jeune comme un autre qui cherche simplement sa vocation,ne sachant pas que faire de sa vie. Il va la trouver dans un centre d'apprentis aux métiers de la viande. Il va devenir boucher et nous immerger dans un monde qui nous est pour la plupart étranger. Avec le héros, nous avons un tout autre regard sur ce métier, une vision de la mort depuis les coulisses devant laquelle nous restons bouche bée. Une chambre froide avec un rapport entre l'homme en blouse blanche et l'animal sanglant dépecé, allant de l'abattement à la découpe de la bête... tout y est.

 

 

Y aurait-il un moment où Joy Sorman nous accorde un répit pendant ses descriptions macabres ? Non.

L'auteur nous laisse des images marquantes jusqu'à nous faire même ressentir un dégoût certain. Un vrai apprentissage du métier en 159 pages, centralisé autour de notre guide préféré. Terroriser devant ce monde immonde, le lecteur ne peut que se réfugier derrière Pim qui lui aussi est halluciné face a cette boucherie. Cette histoire est comme l'aurait dit celui-ci « A point ». J'ai adoré ce livre malgré des passages assez durs et répugnants. « Comme une bête » ne se tracasse pas du tabou , il nous saisit. Ainsi ceux qui ont lu ce livre gardent sur leur conscience ces images carnivores. A ne pas mettre entre toutes les mains, surtout celles des végétariens.

 

 

-Comme une bête de Joy Sorman.


Léo Tanguy 1L

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Publié le 19 Avril 2013

 

Blandine Kervern 1A



Un mal pour un bien



Faut-il marcher à béquilles pour mieux apprécier les choses de la vie ?

C’est bien involontairement que Vassilis Alexakis se retrouve perché sur deux

cannes suite à une opération. Ce handicap lui donne le temps de mieux apprécier

la vie et notamment de tout identifier, tout analyser. En effet, ce dernier raconte

avec une certaine fantaisie « ces jours un peu longs et tristes » de sa

convalescence, réanimant les héros de son enfance comme Tarzan, Don Quichotte

et bien d’autres. Il semble vouloir combler sa solitude. Ce livre original nous explique également une crise économique et évoque son pays d’origine, la Grèce. Mais un ancien critique littéraire lui assure que « les héros de nos romans ne sont pas attachés à l’argent ». Ce roman nous fait prendre conscience que la vie est courte, qu’on en a qu’une seule et qu’il faut en profiter du mieux que l’on peut.


De quoi parle ce livre ? demande l’un des personnages. « C’est un livre sur la vie et la mort […]. Sur la santé et la maladie, le mouvement et l’immobilité, le geste et la parole. » Il continu en haussant le ton : « Le mensonge et la vérité, le rêve et la réalité, la mémoire et l’oublie, la richesse et la pauvreté, la naïveté et la ruse. »

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Publié le 19 Avril 2013

 

Échec et mat

 

Un grand père conte ses souvenirs , des personnages entendent , écoutent et se laissent transporter par ces réminiscences . Ce livre est une poursuite effrénée dans le but de découvrir la véritable vie d'un artiste (Duchamp) ,mais aussi une histoire de sentiments et de vie qui se déroule dans le présent .

 

Duchamp jeune artiste et amateur d'échec débarque à Casablanca , un certain 21 mai 1942 , il s'agit d'une escale pour ensuite repartir vers l'Amérique . Au cours de cette escale il se lie d'amitié avec un petit groupe d'hommes résistants , tous habitués au cercle de l'Eden , l'endroit de ces longue et fameuse heures de parties de cartes . Parmi ces hommes se trouve Zaffrani , le grand père du conteur de l'histoire ; Dans cette ville et avec ces personnes il connaitra de nombreuses péripéties et beaucoup d'inspiration poétique …

 

Nous parallèlement , lecteurs , découvrons l'histoire de la descendance de Zaffrani qui se passe à notre époque .Toby Vidal , romancier et avide d'informations sur Duchamp se rend au domicile de la descendance de Zafrani est écoute attentivement l'histoire et les anecdotes du grand père .Parallèlement un jeu de séduction à lieu entre deux acteurs de l'histoire .

 

Ce livre nous rappellent que tout ce qui est dit ou fait au cours d'une vie à une répercution sur le futur . Nous suivons et ressentons l'histoire , nous somme comme absorbé par le récit du grand- père ; un entremêlement de souvenirs et de vie écrit d'une main de maitre par Serge Bramly , Des centaines de descriptions , de petits fait , qui donnent envie de replonger dans ce superbe livre .

 

 

Romain.H

1ère A (L)

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Publié le 19 Avril 2013

 

Un imaginaire sans frontières

 

« Je suis moi-même un personnage de roman. Je fais partie d'une histoire inachevée, voilà pourquoi j'ai encore besoin de mes béquilles. »

 

      L'Enfant Grec est le récit décalé d'une époque troublée dans la vie de l'écrivain où rien ne va plus. Le monde tourne à l'envers dans ce lieu hors du temps. Pendant que la crise économique en Grèce prend de l'ampleur, Alexakis marche grâce à ses béquilles et ce sont les marionnettes, qui n'ont pas de pieds, qui s'emparent du pouvoir.

Même si le roman écrit à la première personne possède de forts accents autobiographiques, il se présente plutôt comme un mélange absurde dans lequel les personnages qui ont bercé l'enfance du petit Vassilis sont convoqués, sans d'ailleurs que l'écrivain ne fasse très bien la différence entre le réel et l'imaginaire. Cette histoire folle est en fait une exploration magique aux descriptions précises du jardin du Luxembourg à Paris, où l'auteur est immobilisé temporairement pendant ses journées de convalescence. On fait alors un va et vient entre ce jardin et le jardin de son enfance à Callithéa en Grèce qu'il a partagée avec son frère, partit trop tôt.

     C'est fou ce que sous l'autorité d'Alexakis Vassilis le jardin près de la gare est peuplé. On y rencontre des personnages fantomatiques et des marionnettes, passant par Robinson, Tarzan, Cyrano, ou Gnafron. A peine sorti des coulisses de Guignol, on croise D'Artagnan dans les allées du jardin entraînant avec lui la belle Elvire. On a l'impression de voyager dans un subconscient, la fiction prend le pas sur la réalité. L'imaginaire du lecteur s'envole ainsi tout au long de ces pages en trouvant assez de fantaisie pour échapper à l'ennui et à la solitude qui entoure l'écrivain dont les malheurs n'intéressent plus personne, à part peut-être la dame des toilettes ou le vieux monsieur qui ressemble à Jean Valjean.

 

     Ce roman, qui rassemble tous les personnages les plus chers à l'auteur, puise en grande partie son thème dans celui de la littérature. Elle est un sujet en elle-même, un personnage. Il défend l'idée de cette littérature qui transfigure le quotidien par l'imaginaire, qui fait redécouvrir des lieux et des aventures. L'auteur plante des protagonistes et des images dans les esprits. Vassilis ne s'oublie pas à manipuler ainsi les âmes créées par d'autres.

Alors ce mélange délicieux de vivant et de fantômes ajoute du charme à ce voyage nostalgique. « La vie ne laisse guerre de place à l'imagination. »

Après avoir lu ce roman, on veut voir le monde différemment, à la façon de l'enfant grec.

 

Charlotte 1èreL.

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